La mise à la terre réduit-elle le stress ? Une étude récente sur des rats suggère que la mise à la terre pourrait être bénéfique.
Si vous nous suivez depuis un certain temps, vous savez que nous croyons au pouvoir de la connexion à la terre, que ce soit en marchant pieds nus dans l'herbe (vive l'été !) ou en profitant d'une bonne nuit de sommeil sur notre surmatelas . Nous savons déjà combien se connecter à l'énergie naturelle de la Terre améliore notre quotidien, mais au-delà de ça, nous trouvons passionnant de voir la science confirmer ce que beaucoup affirment depuis des siècles.
Alors, quand nous sommes tombés sur une étude récente dans la revue Biomedicines concernant les bienfaits de la connexion à la terre pour réduire le stress, nous avons tout de suite été emballés. Les chercheurs ont étudié des rats pour voir si la connexion à la terre pouvait influencer leur niveau de stress. Et, attention, spoiler : les résultats étaient plutôt convaincants.
L'étude : Tapis de mise à la terre, hormones du stress et rats stressés
Dans cette étude de 2023, des chercheurs de l'université Kyung Hee en Corée ont voulu tester si l'utilisation d'un tapis de mise à la terre pouvait réduire les comportements anxieux chez des rats stressés. Pourquoi des rats ? Malgré l'absence de queue, ils partagent de nombreuses voies neuroendocriniennes de réponse au stress avec nous.
Voici comment cela s'est passé :
- Un groupe de rats a vécu une vie tranquille, sans stress (quelle chance !).
- Un autre groupe a subi 21 jours de stress d'immobilisation (en gros, un épuisement chez le rat).
- Un troisième groupe a subi le même stress, plus une période d'utilisation d'un tapis de mise à la terre pendant les 7 derniers jours.
- Le quatrième groupe a été maintenu au sol pendant toute la durée des 21 jours de stress.
Ensuite, les chercheurs ont testé le comportement des rats et examiné leur cerveau pour déceler des signes de stress.
Ce qu'ils ont découvert : les rats mis au sol étaient plus calmes
Le résultat le plus significatif provient du test du « labyrinthe en croix surélevé », souvent utilisé pour mesurer l'anxiété chez les rongeurs. Les rats stressés, non mis à la terre, évitaient les espaces ouverts (comportement anxieux classique). En revanche, les rats ayant bénéficié d'une mise à la terre étaient nettement plus calmes et passaient plus de temps à explorer. Le groupe mis à la terre pendant les 21 jours complets a présenté l'amélioration la plus significative.
Mais il n'y a pas que le comportement qui a changé. Les chercheurs ont également étudié le facteur de libération de la corticotropine (CRF), une hormone du stress dont le taux augmente fortement en cas d'anxiété. Les rats mis à la terre présentaient des taux de CRF cérébral significativement plus faibles que le groupe stressé non mis à la terre. C'est un résultat important car il suggère que la mise à la terre pourrait apaiser le système de réponse au stress du cerveau.
Ce que cela signifie pour vous
On le sait, on le sait : vous n’êtes pas un rat. Mais cette étude apporte une plausibilité biologique – autrement dit, « ce mécanisme est validé et pourrait également s’appliquer aux humains ».
La Terre possède une légère charge négative. Lorsque nous nous connectons directement à elle (ou par l'intermédiaire de tapis de mise à la terre), des électrons libres peuvent circuler dans notre corps, stabilisant potentiellement nos systèmes internes et réduisant l'inflammation. Cela pourrait influencer la façon dont notre corps régule les hormones du stress comme le CRF et le cortisol.
L'ancrage pour soulager le stress : il est encore tôt, mais prometteur
Précisons-le : il s’agissait d’une étude animale. De nombreuses recherches cliniques restent à mener pour percer les mystères des bienfaits de la connexion à la terre et de la réduction du stress chez l’humain. Toutefois, cette étude nous apporte des indices solides suggérant que la connexion à la terre pourrait contribuer à réguler les réponses au stress au niveau biologique.
Réduisez votre stress : des moyens simples de vous ancrer.
Envie d'essayer la connexion à la terre pour gérer le stress ? C'est aussi simple que de marcher pieds nus dans votre jardin ou au parc pendant un moment. Découvrez notre gamme de produits de connexion à la terre si vous souhaitez multiplier les occasions de vous y reconnecter. Ces méthodes peuvent vous reconnecter à l'énergie subtile de la Terre et vous aider à vous sentir plus centré, détendu et résilient.
L'ancrage est puissant en soi, mais le combiner à d'autres pratiques simples peut contribuer à apaiser ce chaos intérieur. Voici quelques idées pour réduire le stress :
- Respirez profondément : essayez la technique de respiration 4-7-8 ou même quelques respirations abdominales lentes à l’extérieur, sur votre tapis de méditation. Consultez notre article sur l’intégration de la respiration dans votre routine quotidienne ici .
- Bougez votre corps : une promenade tranquille (pieds nus, si possible !) ou quelques étirements peuvent aider à libérer l’énergie bloquée.
- Hydratez-vous : le stress peut vous déshydrater, et la déshydratation peut aggraver le stress.
- Limitez le temps passé devant les écrans avant de vous coucher : associez un moment de détente sans appareils électroniques à un rituel du coucher pour aider votre système nerveux à se réinitialiser.
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Plongez-vous dans la nature : forêts, montagnes, plages – ce sont les outils originaux pour se ressourcer !
Dernières réflexions : La mise à la terre peut-elle réduire le stress ?
D'après cette étude sur des rats, c'est tout à fait possible. Les rats mis à la terre se sont montrés moins anxieux et présentaient des taux plus faibles de CRF, une hormone clé du stress. Ce n'est pas négligeable. En attendant d'autres études sur l'humain, ce constat rejoint ce que beaucoup ressentent déjà : la mise à la terre peut apporter de nombreux bienfaits.
Source:
Park, H.-J., Jeong, W., Yu, H.J., Ye, M., Hong, Y., Kim, M., Kim, J.Y., Shim, I. (2023). Effet d'un tapis de mise à la terre sur le comportement anxieux induit par le stress et les modifications neuroendocriniennes chez le rat. Biomedicines, 11(1), 57. https://doi.org/10.3390/biomedicines11010057